L’ART DE FAIRE L'EXPERIENCE DE LA DEFAITE
Emplacement: 
Oregon, US of A
Date: 
Sunday, November 10, 2019
Enseignant: 
Receveur: 

 

« Il y a, dans la défaite, un art que les âmes nobles acquièrent toujours ; il faut savoir perdre gaiement et ne pas craindre les déceptions. » [LU 160:4:13].

Ajusteur de Pensée : « À la fois perdre ou gagner peuvent servir d’entraînement pour la maîtrise de soi – la prouesse émotionnelle exhibée par les âmes ‘‘nobles’’ refusant de devenir amères et s’appliquant sans cesse à devenir meilleures. Vous avez été aux deux extrémités du spectre.

Votre monde voit proliférer à la fois des gagnants et des perdants. Tristement, le mot ‘‘perdant’’ est souvent teinté d’une connotation négative lorsque le mépris est prodigué à la ‘‘partie perdante’’ au lieu d’une empathie et une compassion ressenties dans le cœur. Une telle attitude condescendante rend les choses pires encore, et les deux parties se retrouvent du côté des perdants. C’est ce qui s’était passé avec Caïn et Abel. N’est-il pas temps d’apprendre de leur amère expérience ?

Et si ? Et si Abel n’avait pas été arrogant envers son frère déçu ? Et si Caïn avait été en mesure de secouer sa mauvaise humeur, comprenant que la vie immanquablement lui procurerait de nouvelles occasions de prouver sa valeur ? Peut-être que les deux frères auraient pu trouver la solution immédiate dans une accolade fraternelle.

Perdre joyeusement n’implique pas une perversion émotionnelle tordue de votre part. C’est une question de maturité émotionnelle – un monde de différence entre les parties de pitié égocentriques et une saine perception de votre propre importance. Vous comptez, mais le monde ne tourne pas seulement autour de vous.

De plus, la peur de la déception empêche beaucoup de personnes d’essayer de maîtriser les situations difficiles. Les patineurs artistiques atteignent leur niveau d’habileté époustouflant en subissant de nombreuses chutes douloureuses. Alors, la glace impitoyable est perçue comme sévère en matière de discipline alors qu’à d’autres moments, elle est l’arène scintillante de leurs magnifiques chorégraphies.

La défaite est suffisamment cuisante en elle-même. Pourquoi lui ajouter une pléthore d’émotions de ‘‘perdant’’ telles que l’amertume, le ressentiment, la jalousie et l’épanchement de venin sur le vainqueur ? Ne serait-il pas bien plus noble de se rallier autour de la partie gagnante pour célébrer ses exploits, au lieu de bouder et de concocter de méchants complots pour ‘‘prendre sa revanche’’ ? Au lieu de cela, ce devrait être une invitation pour le ‘‘perdant’’ de faire des efforts et de se hisser au niveau du vainqueur par des moyens nobles et justes. »

Traduction française : Akentoh et Marie K.